(Agence Ecofin) - Le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour (photo), a annoncé plusieurs mesures visant à réformer l’enseignement supérieur, qui entreront en vigueur d’ici septembre 2020.
Le projet phare de cette réforme est la réalisation de 7 pôles d’excellence universitaires qui accueilleront des étudiants par voie de concours. Les filières concernées sont : le droit, l’économie, les sciences et technologie, les mathématiques et l’intelligence artificielle. Ces filières sont reconnues comme étant les plus recherchées dans le pays. Selon les chiffres donnés par le ministre, l’Algérie a besoin d’au moins 20 000 diplômés universitaires dans ces filières, par an.
Il est par ailleurs prévu pour la même échéance, un projet de renforcement des programmes d’études à travers une charte d’éthique de l’université. Celle-ci définira le cadre de coexistence au sein de l’université et les relations entre les étudiants, les enseignants et l’administration. Cela permettra de revoir le mode de fonctionnement général des établissements d’enseignement supérieur.
S’agissant de l’adoption de l’anglais dans les universités, si Chitour s’était montré hésitant dès son arrivée au gouvernement, il a cependant émis la possibilité pour les étudiants doctorants de produire leurs travaux de recherche en anglais.
Vanessa Ngono Atangana
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