(Agence Ecofin) - La crise sanitaire que traversent actuellement de nombreuses contrées africaines est de nature à y entrainer une flambée des prix des denrées alimentaires et des produits de consommation essentiels. Leur raréfaction et les vagues de panic buys observées ces derniers mois, ajoutées aux variations du coût de la vie pourraient créer une inflation débordante. L’Institut national camerounais de la statistique s’est penché sur la question.
On découvre ainsi que dans la ville de Yaoundé, le taux d’inflation a progressivement augmenté ces dernières années, de 0,8% en 2017, 1,1% en 2018 puis 2,4% en 2019, avant de redescendre légèrement en 2020 (2%). Comme explication, l’INS évoque notamment la montée des prix du transport, des loisirs, et des biens et services divers, dont les produits de consommation.
Tout ceci reste néanmoins dans les normes dans les normes fixées par la CEMAC, qui sont de 3% par an. Globalement, la ville capitale affiche une assez bonne résilience depuis le début de la crise, grâce aux mesures budgétaires prises par l’État.