(Agence Ecofin) - L’action climatique à l’échelle mondiale requiert des investissements d’une importance inédite. La mobilisation de ces fonds sera particulièrement ardue pour les marchés émergents aux ressources limitées. Plusieurs institutions se mobilisent pour les accompagner.
La Banque européenne d'investissement (BEI) et Allianz Global Investors (AllianzGI) prévoient de lever 500 millions € pour le Fonds d'action climatique pour les marchés émergents (EMCAF). Il est destiné à soutenir l'atténuation et l'adaptation au changement climatique dans les pays en développement, et réunira des investisseurs publics et privés.
L'EMCAF prévoit de devenir une « initiative phare en matière d'investissement à impact ». Son approche d'investissement prévoit de lancer des projets climatiques en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Il se concentrera sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique dans les logements et l'industrie, et l'adaptation des infrastructures pour les rendre plus résilientes. A terme, les investisseurs recevront des rapports sur l'impact obtenu, notamment la quantité d'énergie renouvelable produite et les émissions de carbone évitées.
The Emerging Market Climate Action Fund (EMCAF) was launched today @COP26. KfW on behalf of @BMU provides first loss capital. Managed by @AllianzGI_view and advised by @EIB, EMCAF will leverage at least EUR 500 mio for mitigation and adaption investments in developing countries. pic.twitter.com/h2xQ22dlp0
— KfW Development Bank (@KfW_FZ_int) November 8, 2021
Outre la BEI et AllianzGI, le Fonds bénéficiera des investissements des gouvernements allemand et luxembourgeois. Le Fonds nordique de développement, Allianz, la société mère d'AllianzGI, et l'assureur suédois Folksam prévoient également d’investir dans l’EMCAF.
Selon Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, « soutenir les projets climatiques dans les pays émergents et en développement est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, et stimuler l'activité économique sur le terrain ». Selon lui, les partenariats public-privé pourraient combler le manque de financement climatique.
Dans le cadre de ce partenariat, la BEI sera chargée d'identifier et d'évaluer les investissements potentiels, et jouera le rôle de conseiller en investissement du Fonds. AllianzGI assurera sa gestion.
Gwladys Johnson Akinocho
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