L'automobile a soutenu les exportations marocaines au deuxième trimestre 2021

(Agence Ecofin) - Le regain de demande mondiale dans le secteur de l’automobile profite au Maroc et à l’ensemble des secteurs d’activité du Royaume. Dans ce contexte, la croissance s’accélère.

Le secteur de l'automobile a soutenu les exportations marocaines au cours du deuxième trimestre 2021, apprend-on de la récente note de conjoncture publiée par le Haut-commissariat au plan (HCP), l'institution chargée entre autres de la production des statistiques dans le Royaume. « Les exportations des biens auraient été portées par l’amélioration des ventes extérieures de l’automobile dans ses segments construction et câblage (voitures de tourisme) », peut-on lire dans le document.

Les ventes de biens et services à l'extérieur ont ainsi connu une hausse de 31%. Cette performance est à comparer avec la baisse de 32% enregistrée par cet indicateur en 2020. Dans l'ensemble, les produits exportés par le Maroc se sont bien comportés, certains soutenus par la hausse de la demande mondiale, et d'autres ayant bénéficié d'une augmentation des prix.

La hausse des exportations dont le corollaire est une augmentation des réserves de change a entraîné dans son sillage une progression des importations, après 5 trimestres successifs de baisse, même si les niveaux d'avant pandémie ne sont pas encore atteints. Aussi, les revenus à l'export ont contribué à renforcer l'activité économique nationale, du moment que les ménages qui épargnent ou consomment ont de nouveau eu accès à des revenus de travail, après des mois de confinement.

Dans ce contexte, le secteur financier a aussi bénéficié des retombées d'un Maroc qui peut de nouveau vendre de manière significative à l'extérieur. « La croissance des créances sur l’économie se serait améliorée. Leur encours aurait augmenté de 4,5%, au deuxième trimestre 2021, au lieu de +3,7% un trimestre plus tôt. Cette évolution aurait été attribuable notamment à un accroissement des crédits immobiliers et à une reprise de ceux à la consommation des ménages », explique le texte du HCP.

Idriss Linge