(Agence Ecofin) - Le gouvernement togolais met la pression sur les banques qui n’accordent que 0,2% de leurs crédits au secteur agricole. Les banques reconnnaissent qu’elles ne maitrisent pas bien les paramètres de ce secteur qui pèse pourtant 23% du PIB et 38% des emplois.
Les responsables des établissements de crédits ont été une nouvelle fois invités par le gouvernement à davantage financer le secteur agricole, afin d’en faire pleinement un des fers de lance de la relance économique nationale, souligne le site gouvernemental République Togolaise.
« Le secteur est sous-financé, malgré son importance dans le tissu économique, et les actions initiées par le gouvernement », a déclaré le Secrétaire général du ministère des finances,
Badanam Patoki, qui a ensuite rappelé les derniers chiffres disponibles indiquant le faible apport de financement : « en 2019, seulement 0,2% du total des crédits bancaires a été accordé à ce secteur, pourtant il emploie 38% de la population active et contribue à 23% à la richesse totale créée dans le pays ».
Les acteurs de la finance évoquent de nombreux écueils qui empêchent le financement de l’agriculture. Entre autres, la méconnaissance du secteur et la non-maîtrise de nombreux paramètres, la rentabilité mal évaluée dans la plupart des cas et l’absence de professionnalisation des acteurs. Toutefois, ont-ils affirmé, des dispositions seront prises afin de pallier au plus tôt à ce problème. Urgent, car « les besoins de financement du secteur agricole demeurent très importants », a conclu Badanam Patoki.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.