Opibus, une entreprise suédo-kényane spécialisée dans la mobilité électrique, lève 7,5 millions $
(Agence Ecofin) - La transition énergétique s’accélère dans le monde entier, et des véhicules électriques sont notamment considérés comme une solution pour limiter le réchauffement climatique. Des start-up se positionnent déjà sur le continent pour capter une partie des investissements verts.
L’entreprise suédo-kényane de mobilité électrique, Opibus, a annoncé ce 2 novembre, la réussite d’un tour de table de 7,5 millions de dollars mené par Silicon Valley fund At One Ventures.
Les fonds sont composés de 5 millions de dollars de capitaux propres et 2,5 millions de dollars de subvention supplémentaire. Ils seront utilisés pour développer la fabrication de motos et de bus électriques à partir de l'année prochaine.
« Ensemble, nous avons atteint un alignement stratégique et visionnaire clair avec la conviction que la fabrication en masse de solutions de mobilité électrique en Afrique rendra non seulement les produits plus accessibles et abordables, mais conduira également à l'une des plus grandes transitions d'industrialisation et de bien-être de la région dans les temps modernes », a expliqué Filip Gardler, PDG et cofondateur d'Opibus.
Présente dans 6 pays du continent, l’entreprise veut créer des produits fiables et rentables conçus pour le marché africain. Selon Helen Lin, directrice chez One Ventures, les véhicules du constructeur sont deux fois moins chers que les véhicules d'occasion à carburant fossile, et sont plus performants dans les conditions routières difficiles. Outre les véhicules et les motos, Opibus propose des solutions de recharge, indispensables pour le bon fonctionnement de ces engins.
Si le marché africain des véhicules électriques est très porteur, selon de nombreux analystes, le manque d’infrastructures adéquates constitue un frein pour sa croissance. Début octobre dernier, le géant américain Tesla a fait son entrée sur le continent via le Maroc en installant ses bornes de recharge dans plusieurs villes. Ainsi, malgré les difficultés, le marché africain est attractif, même pour les multinationales valant plusieurs centaines de milliards de dollars.
Adoni Conrad Quenum (stagiaire)
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