(Agence Ecofin) - Les obligations durables sont une « opportunité » que les investisseurs en crédit devraient privilégier au détriment des obligations traditionnelles, a affirmé Thomas Wacker (photo), directeur du crédit chez UBS Global Wealth. Selon lui, la plupart des industries touchées par l’impact du coronavirus et la chute des prix du pétrole sont quasiment absentes sur le marché des obligations vertes.
Pour l’expert, les obligations durables d’une entreprise ont généralement des écarts acheteur-vendeur (différence entre le prix auquel l’acheteur désire acheter les parts et celui auquel l’investisseur veut le céder) plus faibles que les obligations non vertes. Une caractéristique qui les protège contre l’explosion des primes de risque lors de situations difficiles. Pour illustration, la valeur des obligations vertes américaines a baissé de 2,5 % aux Etats-Unis depuis le début de l’année 2020 pour une baisse de 5,1 % des autres types d’obligations.
En outre, les obligations vertes ne sont pas particulièrement affectées par la volatilité, car elles sont liées à des projets spécifiques. « Si vous construisez un parc éolien, ce projet ne sera pas particulièrement affecté par les perturbations que nous connaissons actuellement. Ces projets sont en cours. Ils sont financés et ce sont des engagements à très long terme », a affirmé Thomas Wacker.
Gwladys Johnson Akinocho
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