(Agence Ecofin) - Dans le cadre des discussions du G20 sur la mobilisation de financement additionnel pour le développement, le Crédit Coopératif (France) s’impose lui–même une taxe de 0,01% sur le montant total des opérations interbancaires de change, au comptant et à terme, qu’elle traite pour propre compte ou pour le comptes de clients (importateurs, exportateurs…).
Les opérations de swaps et d’options de change ne sont pas incluses dans le calcul de l’assiette.
Les fonds recueillis, qui atteindraient 100 000 euros en 2011, iraient financer des ONG qui travaillent dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
« Notre initiative est ouverte, nous publions notre méthodologie car nous souhaitons qu'elle soit l’embryon de quelque chose de plus grand », expliquait Pierre Valentin, directeur général délégué du Crédit Coopératif.
Le marché des changes traite quotidiennement environ 4000 milliards $ (source BRI, avril 2010). Un prélèvement de 0.01% sur les opérations de change des quatre principales devises (£, $, €, ¥) permettrait de collecter 33,41 milliards $ par an.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »