(Agence Ecofin) - La Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) et la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank), ont signé deux accord de financement « Murâbaha », l’un à 100 millions $ et l’autre à 50 millions d'euros (environ 42 millions $), en vue de faciliter et de financer les exportations entre les pays africains, ainsi qu’entre l'Afrique et le reste du monde.
La signature de ces accords a eu lieu en marge tenue du Forum Afro-Arabe sur le Financement du Commerce, organisé par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) le 21 décembre 2017 à Dubaï, dans le cadre du Programme des Ponts du Commerce Arabo-Africains (Arab Africa Trade Bridges).
Les crédits sont destinés à être utilisés pour soutenir les achats des fournisseurs issus des pays membres et non membres, y compris les achats locaux, aux fins de promouvoir le commerce à travers l'Afrique.
À cette occasion, Ing. Hani Salem Sonbol (photo), Directeur Général de l’ITFC, a déclaré que « ce partenariat s'inscrit dans le cadre de l'engagement de l’ITFC visant à soutenir le développement des exportations des pays africains qui représentent un levier important vers la croissance durable, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté ».
Il importe de savoir qu’à la différence d’un prêt, qui ne peut être que sans intérêt pour être licite (halal), le contrat Murâbaha est une alternative qui consiste en l’achat par la banque d’un actif qu’elle revend à terme à ses clients avec une marge préétablie. Car selon les termes de la finance islamique, faire crédit sur la base d’une transaction commerciale ou de l’échange d’un bien réel n’a rien d’illégitime.
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