(Agence Ecofin) - Dans le souci de diversifier son économie, la RDC travaille depuis quelques années à se doter de politiques pétrolières claires et attrayantes pour les investissements étrangers. En 2015, elle s’est dotée d’un code pétrolier et devrait lancer son premier cycle de licences fin 2021.
Rubens Muhima (photo), le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé que le pays compte proposer 19 blocs d’exploration de pétrole et de gaz au marché, au cours du dernier trimestre de cette année. Neuf de ces blocs sont situés dans le bassin central du pays, trois dans le bassin côtier terrestre, quatre dans le bassin du lac Tanganyika et trois dans le lac Kivu, précise le responsable.
Il s’agira du premier appel d’offres international pour des blocs d’exploration pétrolière dans le pays. La mise en place du programme est régie par le nouveau code pétrolier adopté en 2015. Actuellement, les premières données géologiques sont en cours de collecte pour intéresser les investisseurs, une fois l’appel d’offres lancé.
Les précédentes tentatives de la RDC pour offrir des blocs se sont heurtées à la résistance des organisations de défense de l’environnement qui s’opposaient à l’exploration à l’intérieur de sites aux écosystèmes sensibles. La dernière proposition de périmètres à explorer, a couvert des zones situées dans des espaces protégés comme le parc des Virunga.
Le pays produit tout de même 25 000 b/j. Le manque de dynamisme dans l’amont ces dernières années était dû à l’absence d’un code pétrolier fiable et aux nombreux conflits qui ont limité l’intérêt des acteurs pour le secteur.
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