(Agence Ecofin) - Très présente dans l’étude des fonds marins africains pour le compte de l’industrie pétrolière, la société française de relevés sismiques CGG a annoncé qu’elle se retire des activités d’acquisition de données sur les fonds marins. Elle a mis fin à son accord de coentreprise avec Seabed Geosolutions. Une fin de coopération en date du 31 décembre 2019.
Conformément à sa stratégie de retrait de ce segment, CGG a convenu de transférer sa participation de 40 % dans Seabed Geosolutions à la société néerlandaise d’expertise et d’assistance géotechnique à l’industrie Fugro. Cette opération sera conclue avant la fin du premier trimestre de 2020. CGG devra verser à Fugro une somme de 35 millions de dollars, en vertu des termes de l’accord entre les deux parties.
Avant la fin de l’année, les questions liées au financement et aux clauses de non-concurrence avec Seabed Geosolutions seront également réglées.
En incluant ce paiement, CGG prévoit, au terme de l’analyse des résultats de 2019, des flux de trésorerie nets positifs significatifs supérieurs à ses attentes. CGG est actuellement engagée sur plusieurs points intéressants en Afrique dont le Gabon, le Bénin, l’Angola, le Niger, le Mozambique, etc.
Olivier de Souza