(Agence Ecofin) - Selon le directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik (photo), le projet de construction du satellite d'observation de la Terre à très haute résolution, AlSat-3, est actuellement en phase de définition. La nouvelle infrastructure spatiale est une composante du nouveau programme spatial national (PSN) qui court de 2020 à 2040.
Selon l’ASAL, le satellite AlSat-3 fait partie de l'engagement de l'Algérie envers la Constellation satellitaire africaine pour la gestion des ressources (ARMC), une coopération spatiale conjointe entre le pays, le Kenya, le Nigeria et l'Afrique du Sud. À travers l’ARMC, chaque nation s'est engagée à contribuer, avec un satellite d’observation de la Terre, au déploiement d’une petite constellation qui fournira des données pour la surveillance des catastrophes à travers Afrique.
Le PSN 2020-2040 lancé par l’Algérie est une continuité des précédents programmes spatiaux. Il devrait également enrichir l’Algérie d’un nouveau satellite de télécommunications, Alcomsat-2, qui viendra remplacer Alcomsat-1 au terme de sa durée de vie dans l’espace.
Lancée depuis 2002, l’aventure spatiale algérienne a déjà contribué au lancement de cinq satellites : le microsatellite de cartographie AlSat-1 en 2002, le satellite d’observation de la Terre AlSat-2A en 2010, les satellites d’observation de la Terre AlSat-2B, AlSat-1B en 2014, le satellite à mission scientifique et de démonstration technologique AlSat-1N en 2016. Le lancement d’AlcomSat-1, le satellite télécoms, est intervenu en 2017.
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