(Agence Ecofin) - Huawei Algérie, filiale de l’équipementier télécoms chinois Huawei, planche sur de nombreux projets auxquels prendre part dans le pays au cours de l’année. Lors d’un entretien accordé à Xinhua, Gao Jie, le directeur général de la société, a révélé que les chantiers relatifs à l’e-gouvernement font parties des priorités. Huawei Algérie souhaite en effet participer, aux côtés d’entreprises locales, au programme de dématérialisation des procédures et de modernisation de l’administration pour l’amélioration du service public, engagé par l’Etat depuis 2010.
A travers l'utilisation des TIC par les administrations publiques via l'e-administration et l'e-gouvernement, le gouvernement algérien veut rendre les services publics plus accessibles aux usagers et améliorer leur fonctionnement interne. Aujourd’hui, plusieurs ministères, agences publiques et services ont déjà entamé leur mutation numérique. Mais beaucoup reste encore à faire au regard des performances de l’Algérie. Selon le « e-government survey 2016 » des Nations Unies, le pays figure parmi les nations avec un indice de développement de l’e-gouvernement moyen. Il occupait la 150ème place sur 193 pays.
L’e-gouvernement est important pour l’Algérie. En 2015, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, déclarait que la généralisation de l'administration électronique ferait économiser à l'Etat, près de deux milliards de dinars par an, contribuant ainsi à la rationalisation des dépenses publiques.
Hormis l’e-gouvernement, Gao Jie, le directeur général d’Huawei Algérie, a ajouté que la société veut également se lancer dans l'e-commerce et la banque électronique. Cependant, il précise que pour le succès de ces projets, il faudrait que la majorité des algériens puissent accéder à l'internet à haut débit, voire à très haut débit, évoluant sur un débit de 20 Mbps au lieu des 1 ou 2 Mbps actuels.
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