(Agence Ecofin) - La société sud-africaine Goldfields qui est spécialisée dans l'exploration et l'exploitation de l'or prévoit d'investir 835 millions $ en 2018.
Ce chiffre est en légère baisse comparé celui de l'année 2017 lorsque les dépenses en capital (Capex) ont atteint 840 millions $.
Dans ces dépenses globales, 624 millions $ seront consacrés pour le maintien des conditions d'exploitation, tandis que seulement 216 millions $ seront affectés à des projets visant à mener l'expansion des activités de la société. La mine d'or de Damang qui est l'une des plus importantes au Ghana et dans le monde, devrait recevoir 106 millions $ d'investissements de croissance.
L'entreprise devrait mobiliser facilement les ressources pour finacer ce plan. Son endettement a gonflé en 2017 pour atteindre 1,3 milliard $, soit 100% de son bénéfice d'exploitation avant impôts de la période, mais la part due en remboursement au cours de l'année 2018 n'est que de 193 millions $.
Par ailleurs sa capacité à financer son passif de court terme par ses actifs de court terme, fait ressortir un excédent de 360 millions. De même, Goldfields a terminé sur des avoirs en cash en baisse mais qui sont toujours positifs à 479 millions $. Enfin elle a reçu près de 40 millions $ pour la cession en fin janvier 2018 d’un actif en Finlande.
L'action Goldfields a démarré sur une hausse de 4,8% ce jeudi 15 février sur le Johannesburg Stock Exchange. Malgré une perte de 24 millions $ concédée en 2017, suite au repli de son bénéfice d'exploitation avant impôts et d'une charge exceptionnelle de 200 millions $, les investisseurs semblent confiants sur les perspectives de l'or qui est favorisé par le retour de l’inflation aux Etats-Unis.
Idriss Linge
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