(Agence Ecofin) - Au Nigeria, la détermination d’Emmanuel Okon pour la lutte contre les préjugés qui entourent la santé mentale, l’a amené à décliner une bouse d’études au Canada. Il préfère poursuivre sa carrière dans l’entrepreneuriat pour améliorer le secteur de la santé en Afrique.
Emmanuel Okon veut surtout lever les freins et les préjugés sur la santé mentale. Pour y arriver, il propose Vmedkit, un traitement qui utilise la réalité virtuelle pour soulager les personnes atteintes de troubles psychiatriques. C’est une technologie qui permet de plonger une personne dans un monde artificiel ou de reproduire le monde réel.
Dans son centre, il fait porter aux patients un casque virtuel qui les expose à la source du trouble (guerre, viol, ou pauvreté). La raison de cette forme de traitement est que l'exposition du patient au contexte de sa maladie lui permettra de mieux gérer son stress.
L’initiative d’Emmanuel Okon n’est pas un fait du hasard. Il a subi un traumatisme dans son enfance à cause de la pauvreté extrême de sa famille monoparentale. A travers ce projet, il espère soulager environ 10 millions de malades mentaux. Il se concentre particulièrement sur l’Afrique en raison de l’effet invisible mais dévastateur de cette maladie sur la capacité intellectuelle d’un individu.
Plus d’informations : http://anzishaprize.org/fellows/emmanuel-okon/
Aïsha Moyouzame
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »