(Agence Ecofin) - L’Afrique et le Moyen-Orient ont investi 15,2 milliards $ dans les énergies renouvelables en 2019, soit 8 % moins qu’en 2018, selon une étude. Cette baisse a été principalement entraînée par le ralentissement des cycles d’enchères visant à construire de nouvelles centrales.
Les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique et au Moyen-Orient en 2019 ont baissé de 8 % par rapport à 2018. Les pays de la région ont, en effet, investi 15,2 milliards $ au cours de l’année écoulée contre 16,5 milliards $ en 2018. C’est ce que révèle une étude coréalisée par le Centre du Programme des Nations-Unies pour l’environnement, l’Université de Francfort et Bloomberg New Energy Finance.
Selon l’étude, plusieurs pays tels que l’Afrique du Sud, la Jordanie, le Maroc, l’Egypte ou le Kenya ont été des investisseurs importants. Ils ont cependant enregistré une baisse, en 2019, de leurs investissements en raison d’un ralentissement dans leurs procédures de passation de marché.
Les financements d’actifs les plus importants ont été l’injection de 302 millions $ dans une centrale photovoltaïque par l’Office national de l’eau et de l’électricité au Maroc et l’investissement de 325 millions $ dans la centrale éolienne de West Bakr (250 MW) en Egypte par Lekela Power.
« Dans tous ces pays, il y avait un écart entre les cycles d’enchères qui ont conduit la dynamique du développement de leur sous-secteur d’énergie renouvelable. La chute rapide du prix des équipements, en particulier ceux du solaire photovoltaïque a conduit les dirigeants à être plus précautionneux sur le bon moment pour construire ces centrales », peut-on lire dans le rapport.
Gwladys Johnson Akinocho