(Ecofin Hebdo) - A l’échelle du globe, 2018 a été répertoriée comme la quatrième année la plus chaude de l’histoire derrière 2016, 2017 et 2015.

D’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la température moyenne enregistrée en 2018 excède de 1°C la moyenne de l’époque préindustrielle (1850-1900).

Si elle peut susciter l’inquiétude, cette hausse des températures n’est cependant qu’une partie de l’équation du changement climatique. « Les phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort impact ont frappé une multitude de pays et des millions de personnes l’année dernière, avec des conséquences désastreuses pour les économies nationales et les écosystèmes » explique Petteri Taalas, sécrétaire général de l’OMM.

Cette nouvelle annonce de l’OMM ne fait que rajouter à la nécessité de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) dont la courbe peine à s’infléchir. En 2017, elles ont augmenté de 2%, après trois ans de stagnation.