(Agence Ecofin) - En Asie, la viande de porc est l’une des plus consommées. A l’image des autres industries animales, le secteur connaît son lot d’épizooties. Sur ces dernières années, la principale bête noire du secteur a été la peste porcine africaine.
En Asie, l’industrie de la viande n’en n’a pas encore fini avec la peste porcine africaine (PPA). Alors que le secteur se remet progressivement de la crise engendrée par la maladie virale qui a sévi entre 2018 et 2019, les récents signalements du virus dans plusieurs pays de la zone suscitent une vive inquiétude.
D’après les informations relayées par Bloomberg, la Chine qui héberge la moitié des effectifs mondiaux de porcs, a détecté des foyers notamment dans les provinces du Hennan, du Sichuan, du Yunnan et du Xinjiang. Selon les autorités locales, il s’agit de nouveaux variants du virus qui sont plus bénins et difficiles à détecter.
Du côté du Vietnam, un des plus gros consommateurs de viande porcine par habitant, 2 000 porcs ont déjà été abattus au mois de février alors que plus de 20 régions du pays ont déclaré la présence de la maladie. Pour sa part, la Malaisie a enregistré son premier cas de PPA le mois dernier et prévoit d’abattre prochainement 3 000 têtes.
Plus globalement, selon certains analystes, la portée de cet épisode de fièvre hémorragique devrait être limitée, les progrès dans le développement d’un vaccin commercial s’accélérant notamment en Chine et au Vietnam.
Pour d’autres observateurs, il faudra notamment surveiller dans les prochains mois l’évolution de la situation en Chine dans la mesure où elle pourrait avoir des implications sur les importations de maïs et de soja effectuées par le pays.
Pour rappel, la PPA n’est pas mortelle pour l’homme. L’année 2021 marque le 100e anniversaire de la description de la maladie au Kenya.
Espoir Olodo
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Meknès, Maroc.