(Agence Ecofin) - Au Kenya, le gouvernement veut dissiper les craintes de l’industrie laitière par rapport à l’accord négocié avec les USA. Les acteurs du secteur craignent que cet accord bilatéral ne conduise à des importations massives de lait, préjudiciables à la compétitivité de l’industrie locale.
Au Kenya, le gouvernement cherche à rassurer l’industrie laitière qui exprime des inquiétudes à propos de l’accord de libre-échange négocié actuellement avec les USA.
En effet, depuis quelques mois, de nombreuses voix se sont élevées pour mettre en lumière la menace que pose l’arrivée massive de produits laitiers américains sans droits de douane sur la compétitivité des acteurs locaux. Mais du côté de l’exécutif, on indique que toutes les dispositions sont prises afin de permettre au secteur laitier de ne pas être le perdant de cet accord commercial.
« Les modalités sur les importations de lait américain sont encore en discussion et l’Etat s’est engagé à protéger l’industrie contre une concurrence déloyale », estime Harry Kimtai, Secrétaire principal à l’Elevage.
Pour rappel, le groupement d’intérêt des producteurs laitiers américains (lDFA), un des principaux lobbies du pays, milite pour une ouverture du marché kenyan. Il ne leur a pas échappé que le pays d’Afrique orientale affiche le niveau de consommation de lait par habitant le plus élevé du continent africain.
Espoir Olodo
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