(Agence Ecofin) - Au Nigeria, les violences entre les agriculteurs et les éleveurs transhumants atteignent des niveaux préoccupants, selon Agnès Callamard, rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires.
D’après la responsable, le phénomène touche de plus en plus le sud du pays et est exacerbé par la prolifération des armes, la pauvreté et le changement climatique.
« Le Nigeria doit prendre des mesures pour mettre un terme à ce cycle de violences qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes », indique Mme Callamard.
Au Nigeria, les conflits entre les éleveurs, à la recherche de disponibilité des pâturages, et les populations agricoles autochtones occasionnent d‘importants dégâts.
D’après les estimations de Bloomberg, les conflits ont entraîné environ 2 000 morts, l’année dernière.
Le phénomène touche plusieurs autres pays de la zone pastorale soudano-sahélienne comme le Mali, le Burkina Faso et le Bénin.
Espoir Olodo
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.