(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, la compagnie nationale d’électricité Eskom a besoin d’environ 187 milliards de rands, soit 12,6 milliards $ afin de répondre aux nouvelles réglementations sur la qualité de l’air, établies en 2010. Les mesures appliquées depuis le 1er avril 2015 encadrent les émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre.
Faisant partie des plus grosses sources de pollution de la Nation arc-en-ciel, la société qui s’est vu accorder 5 ans de sursis jusqu’en 2020 par l’exécutif afin de se mettre en règle, n’est pas sur la bonne voie. Elle génère encore plus de 80 % de son électricité à partir de centrales à charbon très polluantes, obsolètes, mal entretenues et dont la maintenance est problématique en raison de son lourd fardeau financier (30 milliards $).
La compagnie a laissé entendre en septembre dernier qu’elle pourrait fermer des centrales dans l’hypothèse d’un échec dans les réductions de ses émissions, ce qui laisse présager de nouvelles coupures de courant à terme.
D’après le gouvernement, les nouveaux projets de construction de centrales à charbon, dans le pays, devraient intégrer des technologies de réduction des émissions, comme la désulfuration des gaz de fumée (FSD).
Pour rappel, l’Afrique du Sud est la principale émettrice de gaz à effet de serre (GES) du continent africain.
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