(Agence Ecofin) - Dans sa contribution à l’accès universel à une énergie propre en Afrique, la BAD a mis en place le deuxième Fonds africain pour les énergies renouvelables. Son gestionnaire, Berkeley Energy vient de lever du financement pour soutenir des projets en Afrique subsaharienne.
Le gestionnaire de fonds Berkeley Energy a mobilisé 130 millions € pour le compte de l’Africa Renewable Energy Fund II (AREF II). Les fonds ont été levés auprès de sept institutions financières à savoir CDP, CDC, FMO, Proparco, Swedfund, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) et le Fonds pour les technologies propres (CTF).
Ce financement sera consacré à des projets hydroélectriques, éoliens et solaires, ainsi qu’à des initiatives de stockage par batteries, dans toute l’Afrique subsaharienne, à l’exception de l’Afrique du Sud. AREF II soutiendra des projets de taille moyenne connectés au réseau, compris entre 10 et 100 MW chacun. L’initiative nécessitera un financement total de 300 millions €.
Swedfund invests 15 MEURO in AREF II. The fund has a strong focus on developing countries and the technology is about small and medium-sized power plants, as well as solar, wind and battery storage solutions. https://t.co/N6XSOG77tv #DevFin
— Swedfund (@Swedfund) June 16, 2021
« Nos antécédents en matière de réalisation de projets et de rendement élevé des investissements signifient que nous sommes bien placés pour répondre à la demande croissante d’énergie propre, abordable et fiable en Afrique subsaharienne », a déclaré Luka Buljan, directeur général de Berkeley Energy.
La demande d’électricité en Afrique subsaharienne devrait presque doubler d’ici 2040 en raison de la croissance démographique et de l’augmentation du PIB. Un investissement d’environ 100 milliards $ par an dans les infrastructures du secteur sera nécessaire pour répondre à cette demande croissante.
Gwladys Johnson Akinocho
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