(Agence Ecofin) - En Ouganda, les autorités s’apprêtent à ouvrir le secteur de la transmission électrique aux investisseurs privés. Cette libéralisation permettra l’afflux de capitaux dans ce secteur qui a été laissé à la traîne, après le développement accéléré de la production et de la distribution électrique du pays grâce aux investissements privés. Le gouvernement a en effet procédé à la privatisation partielle de ces deux segments au début des années 2000.
Selon l’Autorité nationale de régulation du secteur électrique (ERA), au moins 2,5 milliards $ devront être investis dans les infrastructures de transmission au cours des sept prochaines années. Des investissements nécessaires pour l’écoulement de la production des centrales qui entreront bientôt en service dans le pays.
« Le gouvernement explore actuellement la possibilité d’ouvrir la transmission électrique à l’investissement privé. Nous avons plusieurs centrales en cours de développement et nous avons besoin de nous assurer qu’il y a assez d’infrastructures électriques pour acheminer cette énergie vers le consommateur », a affirmé Julius Wandera, le porte-parole de l’ERA.
La puissance électrique ougandaise est prévue pour croître de 55 % et atteindre 1 825 MW au cours de cette année avec l’entrée en service des nouvelles centrales. Le pays a déjà actuellement un excédent de production de 450 MW à cause du faible développement de son réseau électrique et du coût élevé de l’électricité.
Gwladys Johnson Akinocho
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