(Agence Ecofin) - Dans une interview parue le 7 mai dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Théodore Nsangou (photo), le directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), a expliqué les nouvelles orientations de l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité dans le pays, à la faveur des nouveaux statuts signés le 4 mai dernier par le président de la République.
« Nous agirons comme une sorte de bureau d’études de l’Etat afin d’éviter le recours à des consultants extérieurs ne maîtrisant pas notre environnement énergétique. De ce fait, EDC peut être le catalyseur du développement de la production énergétique au Cameroun en évitant le surendettement de l’Etat et en attirant les investisseurs privés dans les projets énergétiques. Je pense aux projets “Grand Eweng” [1 800 MW] et “Kitot”, où il y a pas mal d’investisseurs. Cependant, il faudrait mettre de l’ordre dans ce genre d’investissement, d’où le rôle d’appui-conseil d’EDC qui va bien aviser l’État dans le choix des projets allant dans le sens de ses intérêts », explique M. Nsangou.
Pour ce responsable, désormais il n’y a plus de confusion entre ce qui est dévolu à EDC, gestionnaire du patrimoine de l’État (en dehors de ce qui est confié aux autres opérateurs) et l’opérateur Eneo qui exploite, sous le régime de la concession, certaines parties d’ouvrages.
EDC est le gestionnaire du barrage-réservoir (6000 milliards m3) et de la centrale hydroélectrique en construction (30 MW) de Lom-Pangar, dans l’Est-Cameroun.
S.A.