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Pierre Gattaz à propos de l’Afrique : « Notre force pour l’avenir, c’est le métissage et la coconstruction. » (Interview)

  • Date de création: 14 juillet 2017 17:03

(Agence Ecofin) - Le patron des patrons français Pierre Gattaz porte un intérêt croissant au secteur privé africain avec lequel il souhaite établir un nouveau rapport de partenariat. Le prochain Sommet UE-UA, prévu à Abidjan en novembre 2017, devrait donner le ton de cette nouvelle approche. A ce titre, le président du MEDEF espère, du nouveau pouvoir français sorti récemment des urnes, une priorité aux entreprises et aux actions concrètes sur le terrain. Entretien avec l’Agence Ecofin.

Agence Ecofin : Qu’attendez vous du gouvernement de M. Macron pour faciliter le développement des entreprises françaises en Afrique ?
Pierre Gattaz : La France est le seul pays au monde à avoir une coopération aboutie sur tous les domaines avec le continent africain, qu’elle soit politique, culturelle & linguistique, sécuritaire, et enfin économique. Les attentes suscitées par l’élection d’Emmanuel Macron sont immenses. Partout où je voyage, lorsque je rencontre des chefs d’Etats, des entrepreneurs, partout où je vais en Afrique, on me dit : mais où êtes-vous les Français ? Que vos entreprises reviennent ! Nos entreprises ont donc beaucoup à apporter au continent africain. Elles ont beaucoup à partager dans le cadre de partenariats communs avec l’Afrique pour bâtir des champions nationaux. Malgré une forte concurrence internationale, les entreprises françaises sont donc attendues.

« Les attentes suscitées par l’élection d’Emmanuel Macron sont immenses. »

Nos entreprises assurent la qualité des services et des produits et surtout elles portent des valeurs fortes : le local content, la formation des salariés et des écosystèmes. Nous disposons en France de filières d’excellence dans des domaines clés, notamment les infrastructures, les villes durables, l’agri-business, l’environnement, l’énergie, la santé, le numérique … nos grands groupes sont une force pour le continent et nos PME innovantes sont un potentiel de partenariats avec les communautés business africaines structurantes. C’est à travers le business que nous coconstruisons sur le terrain et délivrons durablement des projets concerts qui assurent une croissance inclusive. Le gouvernement doit donc donner la priorité aux entreprises et aux actions concrètes de terrain. Et je tiens à rappeler que le développement des entreprises françaises en Afrique ne peut se faire qu’en collaboration étroite avec le secteur privé local. C’était d’ailleurs l’un des principaux axes développés et portés par les patronats africains et français auprès des chefs d’Etat lors du Sommet Afrique-France de Bamako. Le MEDEF assure d’ailleurs une relation de proximité avec l’ensemble des patronats africains et des communautés d’affaires constituées.

AE  : Vu l’ampleur des besoins de l’Afrique, le potentiel de son marché en devenir et la taille des concurrents asiatiques, les entreprises européennes doivent-elles envisager une stratégie commune ? Le peuvent-elles ?
PG : Elles le peuvent et le doivent, car les enjeux dépassent les relations bilatérales. Certaines entreprises sont déjà européennes de par leur dimensionnement international. Et la France a la chance de disposer de véritables fleurons. C’est par exemple le cas d’Airbus, entreprise européenne, qui est en train de développer une stratégie forte de développement de services sur l’Afrique.
S’agissant des entreprises des pays européens, elles le doivent aussi. Le MEDEF assure d’ailleurs une coordination et assure le dialogue entre patronats africains à travers Business Europe, le patronat européen. Nous sommes en train de travailler et de proposer un nouveau plan stratégique Union Européenne (UE) – Union Africaine (UA). C’est à travers ce partenariat, basé sur un nouveau paradigme, que doit se développer une stratégie commune pour favoriser les échanges entre les entreprises d’Europe et d’Afrique. L’échéance de la fin des Accords de Cotonou en 2020 fait du Sommet UE-UA de fin novembre 2017 à Abidjan la fenêtre d’action idéale pour enclencher la réflexion sur ce nouveau partenariat.

« Partout où je vais en Afrique, on me dit : mais où êtes-vous les Français ? Que vos entreprises reviennent ! »

L’Allemagne manifeste son intérêt de développer une relation bilatérale avec l’Afrique : elle en a fait sa priorité dans le cadre du G20 dont elle assure la présidence, (Plan Marshall pour l’Afrique, Compact with Africa, pro ! Afrika …). Ces initiatives ont été déclenchées avant tout pour répondre au problème migratoire. Il faut cependant avoir une approche commune sur ces sujets, car l’Europe est le premier partenaire économique et commercial de l’Afrique, et premier contributeur en fonds de développement.

AE : Plusieurs sociétés de MEDEF International sont présentes depuis très longtemps en Afrique mais très peu d’entre elles sont cotées sur les marchés financiers locaux. Puisque le MEDEF s'inscrit désormais dans une stratégie win-win, pour une prospérité partagée, allez-vous encourager vos membres à introduire leurs filiales sur les bourses africaines ?
PG : Il appartient à chaque société de définir sa stratégie de développement et de financement propre, très dépendante du contexte local et du niveau de financiarisation de l’économie de chaque pays. La taille de l’implantation locale et la profondeur du marché en question sont également des facteurs limitants, à l’exception de l’Afrique du Sud. Pour rendre les bourses locales attractives, ce sont aux régulateurs de ces pays de les structurer. De plus, l’épargne africaine n’est pas encore assez importante, même si les choses évoluent très rapidement. C’est un constat partagé par les grandes entreprises africaines, finalement peu nombreuses à utiliser cet outil. Dans ce cadre, les entreprises seraient bien entendu disposées à étudier cette autre source de financement. Car il n’y a pas seulement l’introduction en bourse locale comme outil de développement partagé. Il existe de multiples sources de financement qui contribuent à cette stratégie « win win », comme le crowdfunding, le capital investissement, etc.

AE : Le MEDEF a affirmé, le 18 mai, sa volonté de bâtir un partenariat stratégique et durable avec l'Afrique. Plusieurs pays anglophones sont ciblés (Kenya, Ouganda, Rwanda et Nigeria). Parmi les pays subsahariens francophones seule figure la Côte d'Ivoire. Aucun pays d’Afrique centrale n’est mentionné. Que justifie ce choix ?
PG : Pour le MEDEF, le partenariat stratégique avec le continent est prioritaire, oui. Il doit répondre à trois critères : une dynamique gagnant-gagnant, une place centrale donnée à l’entreprise et une priorité donnée à la jeunesse et à l’emploi.
Cette année, nous déployons des actions fortes et emblématiques, notamment Forum Jeunesse et Entrepreneuriat Union Europenne-Afrique, « Stars in Africa », les 21 et 22 novembre 2017 à Nairobi. Nous réunirons les patronats européens et africains, des entreprises, des start up, des investisseurs qui se rejoignent pour les partenariats business en Afrique. Ce sera le temps fort des secteurs privés européens et africains, une semaine avant le Sommet UE-Afrique des Chefs d’Etats d’Abidjan, où nous serons également fortement mobilisés.
Et à nouveau, notre stratégie cible l’Afrique dans son ensemble. Le MEDEF International organise chaque année des dizaines de délégations dans tous les pays africains et rencontres à Paris. Vous savez, en janvier dernier à Bamako, j’ai eu honneur avec Jacqueline Mugo, de décerner le Prix de la Femme Entrepreneur Business Africa de l’année 2016 à Patricia Gieskes-Veringa, PDG de The Job Factory, une réussite de RDC. Sur l’ensemble du continent, il y a des talents immenses. L’Afrique centrale est une zone importante également qui s’inscrira naturellement dans notre planification. Il est vrai que certains pays d’Afrique centrale traversent une période économiquement plus difficile, que ce soit en raison de la chute des matières premières, ou d’instabilité sécuritaire. Notre approche sur certains de ces pays est différente : nous travaillons de concert avec les bailleurs comme l’AFD ou la Banque mondiale, sur des programmes de diversification économique au travers de la structuration de secteurs privés locaux, avec lesquels nous entretenons d’excellentes relations.

AE : Vous avez décidé de regrouper les comités MEDEF d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne en une seule entité. Qu’est ce qui a motivé ce regroupement et quel est votre objectif ?
PG : Les entreprises appréhendent depuis longtemps le continent africain dans son ensemble. Le partenariat stratégique avec le continent s’inscrit dans sa globalité. Les équipes de MEDEF International travaillent sur l’ensemble du continent africain, sans distinction entre l’Afrique du Nord et Subsaharienne.

AE : Dans le même ordre d’idées, les entreprises françaises se préparent-elles à l’ouverture l’an prochain de la Transsaharienne qui reliera Alger à Lagos en traversant le Sahel ?
PG : C’est un axe important qui contribuera au désenclavement de la sous-région, indéniablement. Les entreprises françaises regardent avec attention ces projets qui permettront de relier les grandes capitales du Sahel. A ce sujet, le G5 Sahel, dont l’objet est politique, est un préalable très positif qui nécessite désormais de réfléchir à une coopération économique et financière et à de nouveaux modes de développement de filières. Le MEDEF, avec MEDEF International et les entreprises françaises, est prêt à travailler sur ce sujet que nous connaissons bien. Il n’y aura de vraie stabilité que lorsque les activités économiques créatrices d’emplois apporteront plus de prospérité aux populations multi-ethniques de cette région.

AE : Emmanuel Macron veut permettre à l’Algérie et à la France de tourner la page du passé et de construire ensemble un grand projet d’avenir. Comment le Medef souhaiterait-il s’inscrire dans cette éventuelle dynamique ?
PG : Nous travaillons main dans la main avec nos partenaires locaux, avec les entreprises algériennes et en bonne intelligence avec les gouvernements français et algérien depuis la création de MEDEF International il y a 30 ans.

« Les jeunes entrepreneurs algériens font preuve des vrais atouts et j’ai de très bons liens avec certains chefs d’entreprises d’Algérie. »

Tout renforcement de la relation économique bilatérale est une excellente nouvelle pour les entreprises de nos deux pays. Les jeunes entrepreneurs algériens font preuve des vrais atouts et j’ai de très bons liens avec certains chefs d’entreprises d’Algérie. Notre volonté au MEDEF, que ce soit en matière de business ou d’actions pour la jeunesse, est de délivrer du concret avec nos homologues algériens.

AE : La fuite des capitaux et l’évasion fiscale constituent des handicaps majeurs au développement de l’Afrique. Quelle est la position, et éventuellement l’action, du MEDEF face à ce problème ?
PG : L’informel est une réalité forte dans les économies africaines à prendre en compte et qui a des spécificités à appréhender. Toutefois, une part croissante des acteurs estime nécessaire de réduire la part de l’informel, afin d’augmenter le nombre de contributeurs aux budgets nationaux. Cela ne sera pas possible sans mise en place de cadres réglementaires fiscaux structurés et adaptés. Il faut attirer les investissements en atténuant la pression fiscale qui peut être exercée sur les entreprises étrangères qui apportent une substantielle contribution aux recettes des Etats africains. Mais la clé vient également de la diversification des économies, ce sur quoi le MEDEF est mobilisé avec ses homologues. MEDEF International travaille ainsi avec la Banque mondiale sur des programmes d’Appui à la diversification des économies du continent, qui ont pour objectif de développer les chaînes de valeur en se basant sur des partenariats entre entreprises locales et étrangères.

« De grands groupes privés africains ont émergé dans tous les domaines, industriels, commerciaux, de services, tels que Dangote, MELT Group, UBA, NSIA, SIPRA, Centum, etc. »

La constitution de champions nationaux est également un axe fort porté par nos partenaires africains. De grands groupes privés africains ont émergé dans tous les domaines, industriels, commerciaux, de services, tels que Dangote, MELT Group, UBA, NSIA, SIPRA, Centum, etc., sans parler des grands groupes sud-africains. Les entreprises françaises doivent inscrivent dans une logique partenariale pour le développement de ces champions.

AE : Un Chinois qui s’installe à Kinshasa, 6 mois plus tard, parle le lingala. Les Européens, qui ont plutôt tendance à demander aux Africains de s’adapter à eux, ne doivent-ils pas repenser leur rapport à l’Afrique ?
PG : Il s’agit probablement d’un exemple circonscrit et ponctuel. Bien au contraire, nous avons des retours différents quant à l’attitude de certains concurrents étrangers par rapport aux usages locaux. Une des forces des entreprises françaises à travers le monde, c’est leur capacité d’adaptation. La France est riche de sa diaspora en Afrique, qui maîtrise souvent très bien les usages locaux et qui travaille parfaitement avec ses homologues. Preuve en est le nombre d’entreprises de droit local crée par des entrepreneurs d’origine française, parfaitement intégrés dans les tissus économiques africains.
Notre force pour l’avenir, c’est le métissage et la coconstruction. N’oublions pas non plus la diaspora africaine en France qui est une valeur ajoutée pour les projets des entreprises françaises sur le continent. Aujourd’hui, c’est une logique partenariale qui doit primer. Et les acteurs privés français ont des savoir-faire et des atouts à proposer.

« Notons également le cas emblématique d’innovation inversée que représente le mobile banking à travers Orange Money. Cette solution, qui existe depuis plusieurs années en Afrique, est sur le point d’être déployée dans toute l’Europe. »

Les entreprises ont prouvé à de nombreuses reprises qu’elles savaient s’adapter aux contextes locaux et inventer, avec leurs partenaires, des solutions qui n’existent pas dans l’hexagone. Notons également le cas emblématique d’innovation inversée que représente le mobile banking à travers Orange Money. Cette solution, qui existe depuis plusieurs années en Afrique, est sur le point d’être déployée dans toute l’Europe. C’est d’ailleurs pour moi frappant. Nous avons aussi à apprendre de l’Afrique.

AE : Selon vous, les marchés liés à l’aide française au développement devraient-ils être prioritairement attribués à des entreprises françaises ?
PG : Non, les entreprises françaises restent attachées au principe de déliement de l’aide internationale. Et pour cause, elles font souvent la différence en raison de la qualité de leurs offres, et selon les critères des marchés : part de contenu local, RSE, respects de règles environnementales par exemple. Cela n’empêche pas un dialogue approfondi avec l’AFD sur les grandes orientations de ses engagements financiers et sur des solutions innovantes. L’AFD est un partenaire fort du MEDEF pour de nombreuses réflexions et actions concrètes.
L’Agence sera d’ailleurs présente et impliquée à l’occasion de l’Université d’été du MEDEF « Confiance et Croissance : l’avenir c’est la France ! » les 29 et 30 août prochains à HEC, Jouy-en-Josas.
Au-delà, la question du financement reste centrale pour nos entreprises face à une compétition internationale démultipliée. C’est un axe fort d’optimisation pour faciliter les partenariats avec le continent africain sur lequel nous travaillons avec MEDEF International.

AE : Seriez-vous favorable à une adaptation de la législation française, ou même européenne, aux critères de la finance islamique ?
PG : MEDEF International organise régulièrement des sessions d’information à destination des entreprises françaises concernant les enjeux, les opportunités et les perspectives qu’offre la finance islamique. Ce n’est pas notre rôle d’être prescripteur sur une éventuelle adaptation de la législation française ou européenne.

AE : Comment la conférence internationale tech Afrobytes que vous avez hébergée le mois passé, vous permet de renforcer le partenariat opérationnel avec les entrepreneurs africains ?
PG : Le réseau Afrobytes permet de mettre en relation les nouveaux acteurs des économies africaines, avec lesquels les entreprises françaises doivent nécessairement travailler si elles ne veulent pas être coupées de leurs marchés et de leurs clients. J’apprécie l’impulsion donnée par Haweya Mohamed et Ammin Youssouf qui sont d’ailleurs leaders de nos travaux pour fédérer notre réseau Tech Industry Europe-Afrique.
Comme vous le savez, les choses vont très vite dans le domaine du digital en Afrique et il est important d’établir dès à présent des partenariats avec les entrepreneurs d’avenir sur le terrain, qui apportent des solutions innovantes et une vision de terrain. Ils contribuent à sensibiliser les acteurs qui n’auraient pas encore suffisamment actualisé leur logiciel en matière de risques et d’opportunités sur le continent. Afrobytes sera d’ailleurs partenaires de notre forum de Nairobi des 21 et 22 novembre et organisera des sessions dédiées à la Tech Industrie avec nos partenaires kenyans.

AE : Comment le MEDEF peut-il aider les jeunes entrepreneurs français d’origine africaine ou arabe à établir un pont entre les deux continents ?
PG : Nous accordons une place structurante aux jeunes et à l’entrepreneuriat. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes mobilisés en France avec plusieurs opérations de terrain et en particulier « Les Déterminés » que nous avons déployé il y a 3 ans avec mon ami Moussa Camara. Aujourd’hui, ce sont plus de 100 jeunes par an que nous formons à l’entrepreneuriat à travers notre réseau MEDEF.
Et compte tenu des enjeux avec le continent africain, nous avons souhaité aller encore plus loin. Le MEDEF, MEDEF International avec l’Organisation Internationale des Employeurs, ont lancé les Programmes pour la Jeunesse et la Croissance Active (Active Growth and Youth Programs powered by MEDEF). C’est un « Do tank » donc l’objectif est simple : faire de la jeunesse le pilier de la croissance inclusive et durable du continent africain à travers le développement de l’entrepreneuriat. A travers cette association, nous réunissons les patronats, les réseaux de la diaspora, les entrepreneurs/start upers et les acteurs de l’éducation/formation d’Europe et d’Afrique. L’ambition est de promouvoir les initiatives existantes, d’accompagner le suivi des projets de terrain et de développer des actions spécifiques dans 3 domaines : éducation/formation, emploi et employabilité, et entrepreneuriat.
C’est donc à travers ces programmes AGYP que les jeunes et entrepreneurs des réseaux de la diaspora peuvent partager et se connecter avec les communautés d’affaires, notamment avec les entreprises membres de MEDEF International ou des patronats africains.

« Je le répète: les diasporas dans notre pays sont une force ».

Je le répète les diasporas dans notre pays sont une force. Vis-à-vis du continent africain, elles sont aussi le levier d’une démarche durable et entrepreneuriale.

Propos recueillis par Aaron Akinocho


 
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