(Agence Ecofin) - Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a entamé, depuis ce lundi, une visite officielle de deux jours en Algérie. Après quoi, il se rendra au Maroc pour deux jours également.
Selon un communiqué rendu public par les autorités algériennes, cette visite Dmitri Medvedev a été initiée à l'invitation du Premier ministre Ahmed Ouyahia. « Cette visite qui succède à la tenue de la 8e session de la Commission mixte de coopération en septembre dernier, sera l'occasion pour l'Algérie et la Russie d'approfondir et de consolider leur dialogue stratégique et leur coopération multiforme, fondés sur la Déclaration sur le partenariat signé à Moscou en avril 2001, sous l'égide de son excellence le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue, son excellence, le président Vladimir Poutine » précise le communiqué.
A cet effet, plusieurs accords allant dans le sens du renforcement de cette coopération devraient être signés entre la Fédération de Russie et l’Algérie.
De son côté, la visite du Premier ministre Dmitri Medvedev revêt un caractère majeur pour le Maroc, dans la mesure où le pays s’est fixé pour objectif de devenir le premier fournisseur arabe et africain de produits agricoles pour la Russie.
Par ailleurs, les questions énergétiques devraient être au menu des discussions. En effet, deux entreprises russes participent indirectement à la conception du futur gazoduc Maroc-Nigéria rapporte LesEco.
D’autres secteurs de l’économie marocaine devraient également faire l’objet d’un intérêt certain de la part de la diversité des hommes d’affaires qui font partie de la délégation russe. Issus notamment des secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme et de la culture.
S’agissant du niveau des relations commerciales, il faut rappeler que le volume des échanges entre l’Algérie et la Russie ont connu une hausse de l’ordre de 65,3% pour atteindre 1,4 milliards $ au terme de l’année 2016. L’Algérie étant, par ailleurs, l’un des premiers clients des armements russes.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et la Russie, quant à eux, sont passés de 200 millions $ en 2011 à 2,5 milliards $ en 2015.
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