(Agence Ecofin) - En Tanzanie, les inondations qui ont frappé Dar es Salaam, la capitale économique, en 2018 ont coûté la vie à 17 personnes et causé 100 millions $ de dommages, selon la Banque mondiale. Ces pertes représentent près de 2 % du PIB de la ville.
Cette estimation provient d’une étude réalisée par l’institution sur la pauvreté et la résilience de la ville aux événements climatiques extrêmes. Elle a également révélé que le bassin fluvial de Msimbazi est l’une des parties les plus inondées de la ville ; ce qui aboutit à la perte de 950 000 tonnes de sable par an. En outre, ce surplus de sédiments ralentit le passage de l’eau vers l’océan Indien ; ce qui accroît l’intensité des inondations dans la ville.
Selon Bella Bird (photo), la directrice de la Banque mondiale pour la Tanzanie, le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe, l’institution financière aide le pays à construire une résilience accrue au changement climatique en se basant sur une approche multisectorielle et holistique.
« A travers le Programme tanzanien de résilience urbaine, nous permettons aux villes d’identifier et de comprendre les risques climatiques auxquels elles sont exposées, d’initier des stratégies de réduction de ces risques et d’améliorer les préparations et les réponses d’urgence tout en renforçant leur capacité locale », a affirmé la responsable.
Le programme qui est mis en œuvre sur une période de 5 ans, a reçu un appui financier de 34,9 millions $ fourni par le Département du Royaume-Uni pour le développement international.
Gwladys Johnson Akinocho
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.