(Agence Ecofin) - Elle faisait partie des organisations de la société civile ayant initié le projet de loi relatif à la lutte contre les discriminations raciales, et estime que la procédure d’adoption par le parlement est trop lente. Par un communiqué publié le 1er septembre 2018, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a appelé les parlementaires à davantage de célérité.
Le communiqué évoque notamment « la montée de la criminalité et de la violence sexiste et raciale en Tunisie », avec pour mémoire de récentes agressions contre des ressortissants africains.
Le projet de loi, déposé à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le parlement tunisien, prévoit notamment qu’une personne reconnue coupable de discrimination raciale encoure jusqu’à trois ans d’emprisonnement et une condamnation à une amende.