(Ecofin Hebdo) - Dans sa dernière édition consacrée au secteur privé et au développement, publiée en Mai 2018 et intitulé « Financer les start-ups pour construire l’économie africaine de demain », Proparco se focalise sur les questions du capital-risque, du monde des start-ups, ainsi que leur importance comme nouveaux outils de développement pour l’Afrique. Elle conclut que les institutions de financement du développement (IFD) ont un rôle crucial à jouer dans l’émergence des start-ups sur le continent noir.

Le document nous apprendre que les start-ups africaines profitent d’une bonne dynamique axée sur le capital-risque. En 2017, elles ont atteint un record de 560 millions de dollars. Sauf que, ces chiffres sont encore très bas par rapport aux montants investis dans d'autres parties du monde. De plus, 75% des investissements totaux en capital-risque sont concentrés en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya.

Même si le potentiel démographique du continent constitue un atout pour les entrepreneurs ainsi que les investisseurs qui les soutiennent à long terme, on note que de nombreux défis les guettent, et il est essentiel que toutes les parties prenantes soient disposées à les aider.

Selon la publication, les gouvernements doivent investir plus d'argent dans les infrastructures physiques et numériques et créer un environnement législatif plus propice. En ce qui concerne les financements, les IFDs a l’instar de Proparco, la filiale de l’AFD en charge du secteur privé, peuvent être des catalyseurs pour l’investissement privé.

Abdel Razak MOULIOM