Sous-scolarisation des filles : les pertes se chiffrent en milliards $ pour les pays

(Ecofin Hebdo) - L’accès limité des filles à l’éducation et les obstacles à l’achèvement d’une scolarité minimale, coûtent aux pays entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars de perte de productivité et de revenus, tout au long de la vie, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.

Le rapport intitulé « Missed Opportunities: The High Cost of Not Educating Girls » estime que moins des deux tiers des filles vivant dans les pays à faible revenu vont au terme de l’enseignement primaire et que seule une fille sur trois achève le premier cycle du secondaire. Au-delà de la perte directe en terme d’opportunités de travail et de salaire décents, d’autres conséquence plus indirectes, viennent alourdir la facture : les accouchements et les mariages précoces, facteur de grande pauvreté, la hausse de la mortalité infantile.

Ce rapport, qui a bénéficié du soutien de la Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance, du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et du Fonds Malala, invite les politiques à aller plus loin que l’amélioration du taux de scolarisation des filles.

En Afrique subsaharienne, notamment, 40 % seulement des filles en moyenne achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire. Le document invite donc les gouvernements à adopter des politiques de soutien à une croissance économique saine et créatrice d’emplois afin d’absorber une population active toujours plus instruite, ce qui pousserait plus de famille à laisser leurs filles poursuivre leurs études.

 

 

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