(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, la Zesa, la compagnie électrique nationale, sollicite une nouvelle hausse du tarif électrique. Les taux de change dernièrement appliqués rendent le tarif en vigueur non rentable, menaçant la société et sa capacité à entretenir ses installations.
Au Zimbabwe, la Zesa Holding, le groupe en charge de la fourniture électrique requiert une hausse du prix de cession de l’énergie à ses abonnés. Lovemore Chinaka, le directeur exécutif par intérim de la ZETDC, sa branche distribution, a en effet affirmé devant le Parlement que le tarif actuellement pratiqué n’est pas rentable.
Il est d’environ 2,3 cents de dollar le kilowattheure alors qu’il faudrait 10 cents de dollar le kilowattheure à la compagnie pour atteindre le seuil de rentabilité. La baisse du taux de change intervenue depuis la dernière hausse du tarif a largement contribué à cette situation, menaçant la viabilité de la Zesa.
« L’impact à long terme que cela aura, c’est que nous ne serons plus en mesure d’assurer la maintenance ou de réparer les pannes qui surviendront inévitablement sur les transformateurs ou les lignes électriques en raison de leur vétusté », a conclu le responsable.
Gwladys Johnson Akinocho
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