(Agence Ecofin) - Les pays d’Afrique subsaharienne s’efforcent d’appliquer des tarifs électriques qui reflètent le coût de production de l’énergie afin d’assurer la viabilité financière des compagnies électriques.
Le Conseil de contrôle de l’électricité (ECB) a autorisé une augmentation de 3,4 % des tarifs d’électricité pour la ville de Windhoek en Namibie pour l’année budgétaire 2021/22. La ville avait en effet soumis une demande d’augmentation des tarifs de 3,5 %, mais l’autorité de régulation ECB a validé une augmentation de 3,4 %.
La dernière hausse des tarifs approuvée par les autorités locales remonte à 2018. Selon le porte-parole de l’ECB, Ferdinand Molale, le conseil envisage la mise en œuvre d’un mécanisme de tarif de soutien national pour l’électricité. Ce mécanisme sera conçu pour aider les ménages à faibles revenus à bénéficier d’un tarif abordable.
Le responsable indique que l’ECB prend en compte des facteurs clés avant d’approuver les demandes d’augmentation des tarifs. Il s’agit notamment de l’impact du tarif sur les consommateurs et les fournisseurs et de la viabilité financière de l’industrie de la fourniture d’électricité. Il considère également l’impact du tarif sur l’économie en général et l’impact de la Pandémie de Covid-19 sur les industries et les consommateurs, ainsi que le coût de la fourniture d’électricité.
« Les entreprises de distribution soumettent normalement leurs demandes tarifaires après l’annonce du tarif de l’électricité en gros. L’ECB procède alors à un examen approfondi de ces demandes et seuls les coûts admissibles sont pris en compte », a précisé Ferdinand Molale. Par ailleurs, en tenant compte de tous les facteurs, l’ECB veille également à ce que l’industrie reçoive des revenus suffisants pour couvrir les coûts d’approvisionnement admissibles afin d’assurer la continuité d’un approvisionnement stable en électricité.
Gwladys Johnson Akinocho
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