(Agence Ecofin) - Entre fermeture des frontières et baisse de la demande mondiale, le secteur des diamants au Botswana a été à la peine l’année dernière. Les revenus d’exportation de Debswana ont notamment baissé de 30 %. Une situation que la coentreprise entre l’État et De Beers est déterminée à corriger en 2021.
Debswana, la coentreprise entre le géant De Beers et l’État botswanais, veut produire 23 millions de carats de diamants cette année. Cela représente une hausse de 38 % par rapport aux 16,6 millions de carats livrés l’année dernière.
Cette décision, relayée par Reuters, est sans doute liée à la hausse de la demande et des prix des diamants, observée depuis quelques mois. Alors qu’elle a enregistré une contre-performance l’année dernière, marquée par une baisse de 29 % de la production et de 30 % des revenus d’exportation, la compagnie pourrait en effet profiter de l’état actuel du marché pour accroitre sensiblement ses bénéfices.
Il faut souligner que cet objectif rejoint celui de sa maison-mère, le groupe De Beers, qui prévoit une production de 32 à 34 millions de carats en 2021, contre 25 millions de carats l’année dernière. Le Botswana, qui fournit habituellement environ 70 % de la production du géant, devrait donc jouer un grand rôle à nouveau.
Emiliano Tossou
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