(Agence Ecofin) - Le gouvernement botswanais veut finaliser d’ici avril 2020 les négociations avec De Beers pour renouveler leur partenariat sur le diamant. L’objectif pour Gaborone est de tirer plus de revenus de ses ressources de diamants qui sont sa première source de recettes d’exportations.
Selon Lefoko Moagi, ministre des Ressources minérales, de la Technologie verte et de la Sécurité énergétique, l’État veut voir plus de pierres précieuses taillées et polies en local. Cela permettrait de créer des emplois et de plus renflouer les caisses de l’État.
« Nous voulons aller plus loin dans la chaine de valeur, la partie de l’entreprise qui implique l’évaluation, la tarification, la taille, le polissage, le marketing, la vente et la fabrication de bijoux », a déclaré M. Moagi dans une interview accordée à Bloomberg.
Premier producteur de diamants en Afrique et un des leaders mondiaux, le Botswana pèse lourd dans le portefeuille d’actifs de De Beers. Le partenariat actuel, conclu sous la présidence de Seretse Khama, est symbolisé par la coentreprise Debswana, qui produit la majeure partie des diamants du pays. En plus de 50 % de participation dans la coentreprise, l’État détient également 15 % de De Beers.
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