(Agence Ecofin) - Fondé en 2003, le Processus de Kimberley regroupe la société civile, les Etats et les compagnies qui produisent des diamants autour d’un objectif commun : l’éradication des diamants « de sang » du négoce mondial.
Gaborone, la capitale du Botswana, sera d’ici 2024 le siège du secrétariat permanent du Processus de Kimberley. C’est l’annonce faite par l’institution lundi 7 novembre, à l’issue des travaux de sa dix-huitième session plénière tenue à Gaborone et en ligne du 1er au 4 novembre dernier.
Congratulations to #Botswana for hosting the Secretariat of the Kimberley Process.
— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) November 5, 2022
A true recognition for a country which is a model in terms of sound management of natural resources and diamonds. @BWGovernment @OfficialMasisi #AUEU
Le premier producteur africain de diamants s’est imposé à l’unanimité devant la Chine, suite au désistement de dernière minute de l’Autriche. En vue d’opérationnaliser ce nouvel organe de l’institution, les pays membres ont décidé de la création d’un groupe de travail qui sera notamment chargé de proposer un secrétaire.
Notons que cette réunion statutaire du Processus de Kimberley a aussi été l’occasion d’un changement à sa tête. Le coordinateur du Botswana Diamond Hub, Jacob Thamage, a cédé la présidence tournante de l’organisation au représentant du Zimbabwe qui exercera le mandat pour l’année 2023.
Pour rappel, le Processus de Kimberley regroupe les gouvernements, les compagnies productrices de diamants et les représentants de la société civile en vue d’éradiquer les diamants liés à des conflits du négoce mondial de ces pierres précieuses. L’organisation a été créée en 2003 et compte 85 pays membres.
Emiliano Tossou
Sofitel Manhattan, NY, USA