(Agence Ecofin) - En 2019, la Zambie a retiré à Vedanta ses actifs de cuivre pour des promesses d’investissements non tenues. Alors que les perspectives sur le marché du cuivre sont de plus en plus intéressantes, le gouvernement cherche désormais à y augmenter la production en s’appuyant sur de nouveaux partenaires.
En Zambie, Vedanta demande au gouvernement de mettre fin au processus d’appel d’offres pour un investisseur capable de relancer durablement la production de cuivre à Konkola Copper Mines. Le groupe de l’homme d’affaires indien Anil Agarwal, qui cherche toujours un compromis avec Lusaka pour reprendre ces actifs saisis en 2019, estime en effet que cette action est illégale.
« Des efforts significatifs pour vendre KCM à d’autres sociétés ont été faits précédemment, mais ces efforts ont échoué […]. La poursuite des procédures judiciaires coûtera cher à la Zambie et les actifs de KCM continuent de se détériorer sans aucun financement disponible », assure Masuzyo Ndhlovu, porte-parole de l’entreprise cité par Reuters.
Ce point de vue n’est évidemment pas partagé par le régime du président Hakainde Hichilema. Malgré les multiples promesses de Vedanta, dont notamment un investissement d’au moins 1 milliard de dollars pour augmenter la production de cuivre, Lusaka a répété à plusieurs reprises qu’une rétrocession des actifs n’était guère envisagée.
Rappelons que les deux parties devraient se retrouver devant la justice à Londres en janvier 2023, dans le cadre d’une procédure d’arbitrage.
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Accra, Ghana