Pas un article de presse, une étude de fond, une émission de télévision et/ou de radio portant en ce moment sur le continent africain qui ne mettent en exergue la croissance africaine, considérée comme une chance inouïe que l’Afrique pourrait saisir pour, enfin, décoller économiquement. Les diseurs de bonne nouvelle insistent surtout sur des indicateurs macro-économiques favorables, sur une urbanisation exponentielle, la vitalité de sa jeunesse, le développement des infrastructures et l’afflux de capitaux qui convergent vers le continent.
Si la croissance africaine dont on nous annonce même l’accélération fait pâlir d’envie certaines économies concurrentes, elle le doit entre autres aux importantes réformes structurelles du cadre législatif et réglementaire engagées au début des années 1990 d’abord au niveau des assurances avec l’instauration du Code CIMA (1) et quelques années plus tard avec l’avènement de l’OHADA (2) et de son droit matériel unifié.
L’OHADA, instrument d’intégration économique par le droit, a bénéficié...