Elle s’est criminalisée au fur et à mesure de sa croissance. Son appétence au crime fut à la mesure de sa croissance. Son rôle fut majeur dans la crise des subprimes déclenchée en 2007 qui a provoqué une débâcle immobilière US dont on ressent toujours les effets plus de neuf ans plus tard. C’est pas moins de 30 milliards de dollars de titrisations ayant fastueusement contribué à enfler la bulle spéculative immobilière américaine qui furent créés de toute pièce par la Deutsche Bank. Machinerie gargantuesque et machiavélique puisqu’elle fut accusée en 2010 par ses propres collaborateurs d’avoir masqué 12 milliards de pertes silencieusement remisées sous le tapis des malversations des sinistres subprimes.
Un de ses contrôleurs du risque, le lanceur d’alertes Eric Ben-Artzi, ne devait-il pas confesser à la «Securities and Exchange Commission» (le régulateur US) qu’elle aurait rejoint Lehman Brothers au rang des antiquités si elle avait, en 2008, levé...