(Agence Ecofin) - Dana Gas qui espérait améliorer sa situation fiancière par la cession de ses actifs en Egypte doit maintenant revoir sa stratégie dans un contexte d’incertitude autour du secteur pétrolier.
Le 25 avril, la plus grande entreprise gazière privée au Moyen-Orient Dana Gas a indiqué que le contrat portant sur la vente de ses actifs de production de pétrole et de gaz à terre, en Egypte au groupe texan IPR Energy, a été annulé. Cet accord qui aurait dû lui rapporter au total 236 millions de dollars, a été résilié en raison de la non-validation d’un certain nombre de conditions préalables.
Annoncé en octobre 2020, cet accord entre les deux parties devait permettre à Dana Gas de réduire sa dette et renforcer son bilan. Pour le moment, l’entreprise continue d’évaluer les implications financières de cette annulation, mais estime qu’il s’agit d’une opportunité pour elle de conserver ses périmètres, qui produisaient environ 31 000 barils de pétrole par jour en 2019.
Notons que lesdits périmètres comprennent entre autres, les concessions onshore d’El Manzala, de West El Manzala, de West El Qantara, de North El Salhiya ainsi que des baux de développement associés.
Il faut savoir que Dana Gas envisage de forer un puits d’exploration dans son bloc offshore prioritaire 6, au cours du premier trimestre 2023 et de se concentrer sur l’augmentation de la production dans la région du Kurdistan irakien.
En 2020, les recettes de la société se sont élevées à 349 millions de dollars contre 459 millions de dollars en 2019, à cause notamment de la faiblesse des prix et de la diminution de 8 % de la production en Egypte. Malgré cette situation, Dana Gas s’est félicitée de la résilience dont elle a fait preuve face à la pandémie de Covid-19.
Lorianne Biaou
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