(Agence Ecofin) - Des sources proches de l’organisation de la COP 26 rapportent que plus de 4 000 entités se sont proposées pour parrainer l’évènement.
En fin de semaine dernière, l’organisation de recherches sur le changement climatique, Culture Unstained a révélé que plusieurs grandes compagnies pétrolières se sont vu interdire de parrainer la conférence sur le climat COP 26 qui aura lieu en novembre à Glasgow.
Il faut rappeler que l’organisation avait publié l’année dernière, des mails confidentiels montrant que BP, Shell et Equinor insistaient auprès des organisateurs pour parrainer l’évènement. Ceci, avant l’annonce officielle de l’appel à sponsors. BP, par exemple, a multiplié les contacts au sein de nombreux gouvernements et aurait même promis de soutenir leurs interventions dans le cadre de la conférence.
Il faut ajouter que les documents obtenus par l’organisation soulèvent des doutes sur la volonté des compagnies pétrolières d’atteindre la neutralité carbone.
Getting Big Oil barred from sponsorship deals and official roles at #COP26 is a BIG WIN though for the anti-oil sponsorship and divestment movements! ✊
— Culture Unstained (@Cult_Unstained) October 22, 2021
But, we're now just days away from the climate summit...?
What's the @sciencemuseum's excuse?! https://t.co/LXqS9Yvzs2 16/x
Ainsi, l’annonce selon laquelle les compagnies pétrolières ne parraineront pas l’évènement a été accueillie comme une victoire par Culture Unstained et de nombreuses autres organisations en faveur de la lutte pour le climat. Le refus de l’organisation d’accepter le parrainage des compagnies pose aussi le problème de l’efficacité des efforts fournis actuellement par les compagnies pétrolières en faveur de la préservation de l’environnement.
Récemment, des organisations de protection de l’environnement ont révélé qu’il existe une grande disparité entre la communication des compagnies pétrolières autour des projets durables et les sommes qu’elles investissent réellement dans ces projets. Au même moment, elles continuent d’investir toujours plus dans les énergies fossiles.
Olivier de Souza