(Agence Ecofin) - En Libye, les nombreuses difficultés que connait la société publique du pétrole depuis le début de l’année l’ont contrainte à mettre en place des mesures d’austérité, valables pour elle et ses filiales. Ces mesures visent à réduire toutes les dépenses de fonctionnement non essentielles
« Le manque de revenus causé par le blocage des installations signifie que nous allons devoir réduire nos coûts (…). Cela inclut le gel ou le report de certains contrats, l’arrêt de la plupart des paiements d’heures supplémentaires, la réduction de certains services et d’autres mesures », a commenté le patron de la société Mustafa Sanalla.
Il faut remarquer que depuis plusieurs semaines, le pays n’exporte presque plus de pétrole, en raison de l’embargo instauré par le maréchal Haftar sur les exportations. La production est passée de 1,2 million à moins de 100 000 barils par jour. Les pertes ont déjà dépassé la barre des 3 milliards de dollars et les problèmes financiers risquent de s’aggraver dans les prochains jours, car le prix du baril a été réduit de plus de 30 % depuis la décision de l’Arabie Saoudite de gonfler son offre et de casser les prix.
Olivier de Souza
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