(Agence Ecofin) - Une étude de portée, réalisée pour le projet de graphite/vanadium mozambicain Caula, a montré que son développement en deux phases pourrait nécessiter un capital de 167,77 millions de dollars australiens. La valeur actuelle nette après impôt est estimée à 619,29 millions de dollars australiens et le taux de rentabilité interne à 58,8 %.
La compagnie détentrice du projet, New Energy Minerals, a déclaré lundi que la première phase du projet nécessiterait un investissement en capital de 10,16 millions de dollars australiens. Elle devrait permettre de produire entre 10 000 et 15 000 tonnes/an de concentré de graphite, et entre 14 000 et 18 000 t/a de concentré de vanadium.
Quant à la phase 2, elle devrait coûter 157,61 millions de dollars australiens et porter la production de graphite à 120 000 t/a et celle de concentrés de vanadium à 204 200 t/a. La durée de vie totale du projet est estimée à 26 ans.
«Les résultats de l'étude de portée réalisée par Bara International montrent clairement les potentiels bénéfices financiers du projet unique de vanadium/graphite de Caula.», a commenté le DG de la compagnie, Bernard Olivier. Il a indiqué que la société discute actuellement pour des accords de prélèvement et de financement.
S’il exploite déjà son projet de rubis Montepuez, l’ex Mustang Resources espère amener le projet Caula en production, d’ici le deuxième semestre 2019.
Louis-Nino Kansoun
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