(Agence Ecofin) - La mine de cuivre Lumwana se trouverait dans une «situation difficile» avec les augmentations d’impôts miniers et de redevances introduites par l’État zambien en début d’année. C’est ce qu’a déclaré Willem Jacobs, PDG Afrique/Moyen-Orient de la compagnie détentrice du projet, Barrick, dans des propos relayés par Mining Weekly.
Lire aussi : 07/01/2019 - Zambie : la filiale de Vedanta suspend ses opérations en raison des réformes fiscales
Selon M. Jacobs, les changements proposés aux impôts et aux redevances mettraient en péril la capacité de la mine à soutenir les rendements pour toutes les parties prenantes, comme la contribution de plus de 3,3 milliards de dollars qu'elle a déjà versée à l'économie zambienne durant la dernière décennie.
Si l’entreprise n’a pas pris de décision de vendre sa plus grande mine cuprifère, «toutes les options» sont envisagées étant donné les conditions difficiles auxquelles l’opération fait face. Elle a indiqué qu’elle continue de collaborer avec le gouvernement zambien et les intervenants de la communauté pour trouver une solution mutuellement avantageuse.
« Lumwana a fait des propositions détaillées au gouvernement au sujet d'une approche de partenariat qui permettrait à l'État d'avoir une meilleure part dans l'économie de Lumwana sans surcharger la mine.», a déclaré M. Jacobs. Pour lui, trouver une solution gagnant-gagnant entre l'industrie et le gouvernement permettrait d'accroître la confiance des investisseurs et de préserver les perspectives à long terme de son industrie minière.
Lire aussi l’interview : 17/01/2019 - Me Charles Bourgeois : « C’est la perte de confiance en la parole de l’Etat qui fait fuir les investisseurs, pas les réformes »
Sofitel Manhattan, NY, USA