1,413 trillions de dollars. C’est la valeur que pourraient représenter les importations alimentaires mondiales à la fin de l’année 2017 selon le dernier rapport « Perspectives de l’alimentation » publié par la FAO ce mois. Cette enveloppe marque le deuxième plus haut niveau de l’histoire du commerce mondial et une augmentation de 86 milliards $, par rapport à l’année dernière.
D’après l’Organisation onusienne, cette facture record sera enregistrée dans un contexte de bonne tenue des stocks mondiaux de produits alimentaires et s’explique surtout par des tarifs de fret de plus en plus élevés, ainsi que par la demande croissante pour les denrées de base.
Ainsi, pendant que la facture d’importation de lait s’élèvera à 112 milliards $, celle des céréales avoisinera 180 milliards $ et les importations de viande atteindront leur plus haut niveau jamais enregistré, soit 176 milliards $.
Pour ce qui est de la répartition de cette enveloppe, alors que les pays développés injecteront 830,5 milliards de dollars, ceux en développement y contribueront à hauteur de 582,2 milliards $.
Pour sa part, l’Afrique subsaharienne (ASS) devrait dépenser d’ici la fin de cette année, 45,9 milliards $ dans l’importation de produits alimentaires. Ce montant sera principalement réparti entre les céréales (13 milliards $), le poisson et la viande (8,7 milliards $), les graisses animales et huiles végétales (6,2 milliards $), le sucre (4,1 milliards $) et les fruits et légumes (3,2 milliards $).
Espoir Olodo
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