(Agence Ecofin) - Après avoir interdit ces derniers mois l’importation une pléthore de produits alimentaires et industriels, les autorités algériennes ont ajouté à la liste, ceux classifiés « Autres » par le ministère du Commerce. Cette nouvelle mesure s’inscrit toujours dans le cadre de la baisse de la facture d’importation du pays.
Le gouvernement algérien veut faire passer sa facture d’importation annuelle sous la barre des 30 milliards USD. Il a interdit aux entreprises de production d’importer elles-mêmes les produits classés par le ministère du Commerce et la direction générale des Douanes sous la position tarifaire ‘’Autres’’. Elles devront désormais passer les sociétés publiques importatrices pour la revente en l’état.
De nouvelles restrictions en terme d’importation ont été mises en place, en plus des produits alimentaires et de certains produits, les importations sous position tarifaire “autres” sont suspendues.#import #commerceinternational #algerie #news #actualité pic.twitter.com/Kxi7318U8B
— TRANSIT BENAMER (@BenamerTransit) October 10, 2021
L’injonction a été relayée auprès des banques et structures financières par l’Association des banques et établissements financiers, via une note émise le jeudi 7 octobre et ordonnant de « surseoir à la domiciliation de toute opération d’importation sous la rubrique « Autres ». Elle intervient dans la foulée de l’interdiction, il y a un mois, d’importer un certain nombre de produits alimentaires d’origine animale ou dérivés, comme la pêche en conserve, le thon, le pâté de volaille, la crème glacée, le yaourt, la laine de chameau, les produits de charcuterie, et bien d’autres.
| ?? INFORMEL
— Algeria - Business Today (@AljebrAnalytics) July 1, 2021
L'import en vrac de vêtements et chaussures réglementé par le décret exécutif n° 21-94 du 09/3/ 2021 J O n°20.
L 'ABEF dicte aux banques : « suspendre toute domiciliation bancaire concernant l’importation de ces articles " https://t.co/lRTu5B3OyW#Algerie |
Ce faisant, les autorités veulent rationnaliser et encadrer les importations, parallèlement à leur politique de développement des exportations. L’objectif est de rééquilibrer une balance commerciale déficitaire, qui affichait -926 millions USD fin août 2021 selon le ministère des Finances. Elles souhaitent également mieux contrôler les réserves de change qui ont considérablement fondu.
Il faut toutefois préciser que cette nouvelle mesure ne s’applique pas aux entreprises du domaine médical.
Feriol Bewa
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.