(Agence Ecofin) - Dans le monde, les échanges agricoles mondiaux ont été résilients face à la pandémie de coronavirus. En dépit de la perturbation des chaînes mondiales d’approvisionnement, le commerce agricole a progressé en 2020 et devrait même atteindre un record en 2021.
En 2021, la facture des importations globales de produits agricoles pourrait atteindre un niveau record. Dans son premier rapport bisannuel sur les « Perspectives de l’alimentation » publié ce 10 juin, la FAO anticipe un montant de 1,72 trillion $ pour les achats mondiaux d’ici la fin de cette année. Cette enveloppe traduit un gain de 190 milliards $ par rapport au résultat de l’année dernière et marque un nouveau pic.
Out now ‼️ Global food trade is buoyant, and so are prices
— FAO Statistics (@FAOstatistics) June 10, 2021
@FAO’s new Food Outlook report (June 2⃣0⃣2⃣1⃣) tracks the risks associated with rising import bills amid broad upswing in prices
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D’après l’Organisme onusien, cette tendance reflète bien la vigueur de la demande mondiale en produits alimentaires qui a déjà été constatée l’année dernière avec un montant en hausse en dépit de la pandémie de coronavirus.
Mais contrairement à la situation enregistrée un an plus tôt, toutes les catégories de produits alimentaires devraient connaître cette année une hausse de valeur de leurs achats à l’échelle mondiale.
Les céréales ainsi afficheront le plus important gain en glissement annuel avec 37 milliards $ en raison du regain d’importation de denrées comme le maïs ou le blé. Cette classe est suivie par les huiles végétales (33 milliards $), les oléagineux (31 milliards $) et les fruits et légumes (24 milliards $).
En termes de valeur, ce sont les fruits et légumes qui concentrent le montant le plus élevé (321 milliards $). Ensuite viennent, les céréales (248 milliards $), la viande (177 milliards $), les produits piscicoles (174 milliards $) et les oléagineux (140 milliards $).
Pour ce qui est de la répartition de cette enveloppe, les pays développés injecteront 986 milliards $ alors que ceux en développement verront une hausse de 127 milliards $ de leur contribution à 730 milliards $.
Pour sa part, l’Afrique subsaharienne (ASS) devrait dépenser d’ici la fin de cette année, 44 milliards $ dans l’importation de produits alimentaires, un montant en hausse après deux années consécutives de stagnation à 39 milliards $.
Espoir Olodo
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