La fermeture des salles de cinéma résultent de plusieurs facteurs, dont le recul de fréquentation des salles de cinéma, la piraterie, Internet, la transformation de certaines salles en projets commerciaux générateurs de revenus. Explications données par le ministre marocain de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, en marge du festival « Cinéma et migrations » qui s’achève ce 9 novembre 2013 à Agadir au Maroc.
Mustapha El Khalfi déplore le fait que « nombre de manifestations cinématographiques dans le sud y sont organisées sans disposer d'une salle de cinéma ». Ouarzazate par exemple, haut lieu d'attraction de la production étrangère qui draine de grandes productions mondiales, n'a pas, non plus, de salle de cinéma après la fermeture de celles qui existaient.
Le ministre garantit que l’Etat se penche sur la création de complexes cinématographiques. 690 000 Dirhams ont été débloqués pour le soutien et la numérisation de sept salles de cinéma à l'échelle nationale (Casablanca, Marrakech, Tétouan, Meknès et Salé).
L’administration entend mener une politique de réduction des impôts pour encourager la construction de salles de cinéma en partenariat avec d'autres ministères, comme celui de la Culture, et le secteur privé. Le ministre de la Communication veut surtout s’appuyer sur le « Livre blanc du cinéma » élaboré par la commission scientifique issue des Assises nationales sur le cinéma en octobre 2012.
En février 2013, le pays comptait encore 35 salles de cinéma, selon l’association Sauvons les salles de cinéma au Maroc. Au lieu des 40 millions de tickets vendus dans les années 90, il n’y a eu que 2 millions de visiteurs l’année dernière.
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