(Agence Ecofin) - En 2019/2020, le Kenya pourrait acheter jusqu’à 1 million de tonnes de blé sur le marché international, soit 4% de plus que la saison dernière afin de répondre à ses besoins. C’est ce qu’a confié, à l’agence de presse Xinhua, Anthony Kioko, CEO de l’Association des producteurs de céréales.
« L’un des principaux moteurs de la demande croissante de blé est l’urbanisation qui induit un changement des habitudes alimentaires vers les produits transformés à base de la céréale, comme le pain, au détriment des denrées de base comme le maïs », souligne M. Kioko.
D’après le responsable, la production de blé devrait stagner autour de 350 000 tonnes durant la campagne 2019/2020, ce qui représente environ 20 % de la consommation nationale.
Cette annonce d’un volume d’achat important vient confirmer la place prépondérante que prend le blé importé dans les régimes alimentaires du pays. Il reste en effet largement préféré par les minoteries, en raison de son faible coût comparativement à la denrée locale, dont les coûts de production élevés plombent la compétitivité.
Preuve de cet engouement grandissant, l’Association des manufacturiers du Kenya (KAM) demande actuellement une suppression des droits de douane de 10% appliqués aux importations de la céréale.
Le pays importe principalement du blé de la Russie, de l’Ukraine, de l’Argentine, des USA et du Canada.
Espoir Olodo
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