(Agence Ecofin) - Au Kenya, le National Cereals and Produce Board (NCPB) a des difficultés à écouler le maïs importé dans le cadre du programme de subvention visant à permettre aux citoyens d’avoir accès à la denrée à un prix raisonnable.
En effet, les meuniers sont réticents à acquérir les sacs de 90 kg de maïs cédés à 2 300 shillings kényans, bien qu’ils aient été achetés à 4 000 shillings (environ 40 $).
Sur les 630 000 sacs importés du Mexique en 2017, plus de 350 000 sacs demeurent invendus. Titus Maiyo, le directeur commercial de la NCPB rassure les consommateurs quant à la bonne conservation des grains et les invite à les acquérir.
Cependant, peu de meuniers répondent à cet appel, préférant acquérir le maïs importé depuis l’Ouganda, qui coûte environ deux fois moins cher (1 200 shillings le sac de 90 kg). « Nous sommes sur un marché libéral et il n’y a rien de mal à faire affaire avec les voisins ougandais, dans le cadre du marché commun est-africain », a affirmé un intermédiaire de la filière.
Dans le même temps, les cultivateurs de maïs locaux n’arrivent pas à écouler la totalité de leur production et ne sont toujours pas payés à temps pour leurs livraisons.
Gwladys Johnson Akinocho
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.