(Agence Ecofin) - Au Nigeria, les producteurs de blé ont initié un programme pour augmenter la production locale afin de réduire les importations qui coûtent 4 milliards de dollars par an, en moyenne. Selon les détails relayés par Bloomberg, la stratégie vise le développement de plantations de nouvelles variétés plus productives et plus adaptées au climat.
Salim Mohammed, président de l’association des producteurs de blé du Nigeria, a indiqué que deux nouvelles souches de céréales identifiées (Reyna-28 et Norman Borlaug) produisent plus de 3 tonnes par hectare, contre 1 tonne par hectare pour les types plus anciens. « Nous avons cultivé plus de 300 000 hectares et nous espérons pouvoir bientôt produire plus d'un million de tonnes par an », a déclaré M. Mohammed.
Selon les producteurs, bien que le blé pousse principalement dans les fermes irriguées pendant l’intersaison et la saison sèche (de novembre à avril) les nouvelles variétés prospèrent également pendant la saison humide.
Durant la campagne 2016-2017, le Nigeria n’a produit que 60 000 tonnes de la denrée, selon les données du Département de l'agriculture des Etats-Unis (USDA). En 2017, le pays a dépensé 4,4 milliards de dollars en importations de blé. La nouvelle stratégie devrait aider le pays à réduire ce chiffre de 60%, d’ici 2025.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.